L’élan vers le ciel de l’œuvre traduit ce profond désir de l’artiste de communiquer avec le monde cosmique, « désir de sortir de soi, désir de communiquer avec tout ce qui vit ».
En écho à la question posée dans un entretien, qu’est ce que la sculpture : une poésie, une mystique ? Sans hésiter Stahly répond : « Oui, une mystique ».
L’été de la Forêt que nous somme heureux de présenter en avant-première sur la Friche de l’Escalette, a été vu du public pour la première et dernière fois en 1966 au Musée des Arts Décoratifs avant sa longue éclipse dans le parc de Kykuit, le fabuleux domaine familial Rockefeller depuis quatre générations, situé dans la vallée de l’Hudson à Tarrytown au nord de New-York.
Nelson Rockefeller, admirateur fervent de l’œuvre de Stahly en avait fait l’acquisition pour sa propriété. Sa vente de succession en janvier 2019 a permis le retour de l’œuvre en France.
Stahly est cité en « italique » dans le texte.
cf. stahly.fr/lete-de-la-foret/ Pierre Mougin 2019.